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Le Livre de la jungle d'après Rudyard Kipling

Un voyage initiatique pour un petit d'homme confronté aux lois de la jungle. Une adaptation au plus près du livre de Rudyard Kipling.

Le Livre De La Jungle

Résumé de l'histoire

Shere Kahn, le tigre mangeur d’homme est en chasse. Il traque un bébé, un "petit d’homme" qui lui a échappé. Attirée par les petits cris qui sortent d’un buisson, Raksha la mère louve, découvre le nourrisson. Elle décide de le prendre sous sa protection et le baptise Mowgli la Grenouille.

Accepté par le clan des loups, il grandit sous la protection de Bagheera, la panthère noire, et de Baloo, l’ours précepteur qui lui apprend toutes les lois de la jungle et le langage de chaque espèce animale (excepté celui des singes…). Les années passent. Pour affirmer sa force sur le clan des loups Mowgli va voler le feu des hommes. Puis il est enlevé par les singes et libéré par Kaa le serpent. Pour échapper à Shere Kahn, qui le poursuit toujours, il se réfugie au milieu des hommes et apprend leurs lois.

Avec l'aide de ses frères loups, il réussit à tuer le tigre mangeur d'homme. Pour cela, il est jugé par les gens du village comme un sorcier dangereux et chassé. De retour dans la jungle il devra faire un choix : être considéré comme une bête au milieu des hommes, ou bien être un homme parmi les loups et devenir le chef de la meute...

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La presse en parle

Plongée dans la jungle de Mowgli

Comme versions du « Livre de la jungle », de Rudyard Kipling, il y a celle, signée Disney, aussi réjouissante qu’écrasante qui semble avoir fixé les codes par la puissance de sa diffusion, et puis les autres qu’on a toujours plaisir à explorer, revenant à l’essentiel du récit du Britannique. Celle que propose actuellement la compagnie Métaphore est de celles-ci, pure et rêveuse, poétique.

Petit d’homme élevé par les loups, éduqué aux lois de la jungle par Bagheera la panthère et Baloo l’ours, Mowgli reste l’obsession de Shere Khan, le tigre boiteux qui a juré sa perte. Quelques années après avoir été recueilli par le Peuple libre, il doit rejoindre le village des humains lorsque ses protecteurs au sein de la meute perdent leur pouvoir… Sa condition d’enfant-loup sera difficilement acceptée.

Devant une grande toile peinte d’arbres et de plantes et sur laquelle viennent se projeter des animations, ils sont trois comédiens à donner vie, corps et voix au conte, conjuguant diverses techniques, marionnettes, théâtre d’ombres et comédie. Mowgli est un petit bonhomme de bois aux membres articulés, aux cheveux en crinière, yeux grands ouverts sur ce qui l’entoure. Ils sont jusqu’à deux pour l’animer. Père Loup et Mère Loup, eux, sont des ombres. Le tigre également.

Bagheera, Baloo et Kaa le serpent sont matérialisés par une tête portée à bout de bras par les comédiens qui adoptent alors la posture de l’animal, féline pour la première, balourde pour la deuxième, ondulante pour le sifflant troisième. Ils sont encore, derrière des masques, des humains du village. Et tout ce petit monde interagit naturellement. Accompagné d’une bande-son mariant cordes et percussions aux chants des oiseaux, cette plongée dans la forêt tropicale indienne est captivante.

Sylvain Merle, Le Parisien

Abandonné dans la jungle, le petit d’homme Mowgli est recueilli par un couple de loups. Il grandit dans le clan, aux côtés de la panthère Bagheera et de l’ours Baloo, qui lui apprend les lois de la jungle et la langue des animaux. Mais le tigre Shere Khan rôde et réclame sa proie… Cette très jolie adaptation du conte de Rudyard Kipling utilise astucieusement la forme marionnettique, le masque, l’ombre, l’image vidéo (diffusion de belles toiles peintes sur plusieurs écrans). Trois comédiens marionnettistes jouent à vue différents personnages, chacun caractérisé par des mouvements chorégraphiés précis et signifiants, sur une musique (violoncelle et flûte) qui nous plonge encore davantage dans l’ambiance d’une jungle indienne réinventée. Un chemin initiatique où se perçoivent finement les questionnements philosophiques du conte sur l’humanité, l’animalité, le rejet et la solidarité.

Françoise Sabatier-Morel, Télérama TTTT

Le Lucernaire propose un spectacle total avec l’adaptation du Livre de la Jungle d’après l’ouvrage de Rudyard Kipling. 3 comédiens racontent l’histoire du petit homme Mowgli recueilli par les loups, à l’aide de marionnettes, de projections et de danses. Les plus petits sont enchantés, les adultes sont charmés par une histoire qu’ils sont heureux de voir réinterprétée sur la scène du Lucernaire.

Un pur moment de magie

Les habitués du Lucernaire seront ravis de savoir que la Compagnie Métaphore, déjà à l’origine récemment de la pièce C’est moi le plus fort, est de retour pour un spectacle destiné aux enfants et aux familles. Les spectateurs de tous âges seront ravis d’assister à une histoire universelle, celle d’un enfant devenu homme et élevé par des animaux. Mowgli prend la forme d’une marionnette qui évolue dans les bras de comédiens habillés de noir, tels des messagers d’une histoire racontant l’humanité présente en chacun de nous et dont chacun doit se faire le découvreur pour s’accomplir. Les fidèles ours Baloo et la panthère noire Bagheera sont représentés sous forme de masques portés par les comédiens. Leurs voix narrent des aventures au milieu de la jungle sous l’ombre menaçante du tigre Shere Khan. Ceux qui ont lu le livre de Kipling ou vu le dessin animé Disney retrouveront l’atmosphère mi-onirique mi-décalée d’une jungle de fantaisie. Le spectacle enchaine les péripéties, les moments de grâce et les enseignements qui toucheront tous les petits spectateurs au cœur.

La mise en scène de ce Livre de la Jungle est d’une inventivité folle, une vraie mine de trouvailles pour donner vie à chacun des personnages et les faire vivre littéralement sur scène. Le spectacle vient juste de débuter au Lucernaire, le moment d’organiser une sortie en famille pour passer un super moment de divertissement intelligent.

Stanislas Claude, PublikArt

L’histoire de Mowgli, ce petit d’homme adopté par une joyeuse bande d’animaux est souvent connue grâce à sa célèbre adaptation de Walt Disney, mais c’est aussi au prix de la version originale. Ici, un retour aux sources est proposé. Et quel bonheur de découvrir cette version du livre de la jungle de Kipling et quelle surprise de constater que Mowgli retourne dans la jungle pour y régner...

Certes la question est toujours de savoir si l’enfant abandonné, recueilli et éduqué selon la loi de la jungle pourra rester parmi eux mais ici, s’ajoute l’idée de savoir à quelle place.

La mise en scène de Philippe Calmon et d’Eveline Houssin est vraiment superbe : rythme, espace et jeu d’acteurs sont d’une justesse incroyable. Les décors très graphiques sont quelquefois accompagnés d’animations d’une très grande qualité. Le maniement de la marionnette est minutieux et vraiment réussi. Mais surtout cette pièce est portée par trois comédiens fantastiques qui coopèrent pour donner vie à la marionnette, on est ébahi par le travail tout à fait précis et splendide de tous pour imiter les démarches et allures des animaux. Une mention spéciale à Alexandre Schreiber qui brille en serpent et en habile marionnettiste. C’est tout simplement magnifique et on apprécie la délicatesse et l’intelligence de l’ensemble . Quelle grâce !

Florianne Gani, RegArt.org

Poésie et marionnettes à la Paranthèse

... Particulièrement réussie sur le plan esthétique, l'histoire présentée par la Compagnie Métaphore résonne efficacement, car elle sait faire réfléchir les enfants sur les notions de différence et de tolérance, de nature et d'animalité.

, Le Pays Roannais

Belle adaptation, avec marionnettes et théâtre d’ombres, un spectacle pour enfant dès 5 ans, fidèle au texte original de Rudyard Kipling. Le Livre de la Jungle, tous les enfants connaissent cette histoire par le biais du film de Disney. Ce spectacle puise, lui, sa force dans certaines parties du texte original, ici sélectionnées par la Compagnie Métaphore pour leur référence à Mowgli, le petit d’homme à tête de grenouille. Le lien entre ses différents chapitres est assuré par une voix off, c’est parfait pour faciliter la compréhension des enfants. Il y a une atmosphère très prenante dans cette création, dûe à un accompagnement musical fort, et à de multiples formes théâtrales : marionnettes, comédiens masqués, théâtre d’ombres. Plusieurs écrans s’animent pour constituer les décors ou restituer des scènes de groupe, comme le fameux conseil des loups. C’est particulièrement réussi sur le plan esthétique. Aujourd’hui cette histoire résonne particulièrement en faisant réfléchir chacun sur les notions de différence et de tolérance, de nature et d’animalité. Le petit d’homme n’est ni un loup ni un homme comme les autres, il parle la langue des animaux, il est suspect aux yeux des hommes. Où peut il trouver sa place ?

Isabelle D'Erceville, Lamuse.net